LE CONCERTISTE : Olivier SALANDINI Olivier Salandini est organiste titulaire des grandes orgues de la cathédrale de Bourges depuis 2011 et directeur artistique du festival « Les riches heures d’orgue en Berry ». Il étudie l’orgue et le clavecin au conservatoire de Nice auprès de Jean-Luc Étienne, René Saorgin et Mireille Podeur. Il poursuit ensuite ses études dans les conservatoires d’Amsterdam et d’Utrecht, dans les classes de Bob van Asperen et de Reitze Smits, et obtient son master en 2008. Parallèlement il se perfectionne avec Christophe Rousset, Bart Kuijken et Jean Boyer. En 2005 il obtient un second prix au concours international de clavecin de Bologne, et en 2006 il est lauréat des concours internationaux d’orgue de Lausanne et de Herford en Allemagne. Olivier Salandini a enregistré deux disques avec l’ensemble Stravaganza produits par la firme Aparté. Il s’est produit dans de nombreux festivals en France mais aussi en Écosse, Italie, Allemagne, Pays-Bas, Belgique et aux États-Unis. Il enseigne le clavecin au Conservatoire de Limoges, l’orgue au Conservatoire de Saint-Jean-de-la-Ruelle et à l’école intercommunale de Saint-Péravy-la-Colombe. D’autres informations sont consultables sur son site : www.oliviersalandini.com LE PROGRAMME :
COMPTE-RENDU 150 auditeurs-spectateurs ont été sous le charme d’Olivier Sandini et de Louis Le Bé pour ce 2e concert du festival. Les œuvres choisies, toutes des XVIIe et XVIIIe siècles, l’ont été pour mettre en valeur toutes les facettes de l’orgue. Les registrations pour lesquelles Olivier Salandini a opté ont permis de mettre en valeur des œuvres d’auteurs allemand, italien, espagnol qui tous ont apporté une pierre à l’édifice de la littérature pour cet instrument. Et, bien entendu, le programme s’est achevé avec les deux compositeurs sans lesquels le XVIIIe français serait tout autre : Nicolas de Grigny et Jean-Philippe Rameau. Occasion de voir également, grâce à la vidéo, la virtuosité de l’interprète quand main droite et main gauche se répondent dans la Passacaille de J.K. Kerll ; sa dextérité dans l’interprétation d’un « Tiento » de Francisco Correa de Arauxo, premier auteur à avoir osé fractionner la croche. Qualité de la registration dans l’interprétation de quatre des sept Versets de l’Ave maris Stella de N. de Grigny qui permet de faire ressentir à quel point le texte musical s’adapte au texte littéraire. Sens de la nuance pendant tout le concert où, par exemple, aux forte des Indes Galantes de J-P. Rameau a répondu la douceur murmurée d’un anonyme anglais interprété en bis. Selon une tradition bien établie à Chaource, les plus jeunes auditeurs ont le privilège de côtoyer l’organiste à la tribune pendant l’interprétation du bis. À l’issue de ce très beau concert, bien construit et superbement interprété, Olivier Sandini a remercié le nombreux public pour son accueil chaleureux et s’est dit heureux d’avoir joué sur cet orgue si particulier. |